Avant les collabs entre Nike et Travis Scott ou Adidas et Kanye, il y a eu Run DMC.
En 1986, le mythique groupe new-yorkais fait exploser les codes avec leur morceau “My Adidas”, un hymne à la rue, au style et à la fierté d’être soi. Sur scène, ils balancent leurs baskets à la foule : un symbole fort d’appartenance à la culture hip-hop. Face à ce mouvement massif, Adidas tombe sous le charme. La marque comprend qu’il ne s’agit pas juste de mode, mais d’un phénomène culturel.
Résultat : un deal d’un million de dollars, une première dans l’histoire du rap.
La Superstar, avec ses trois bandes blanches, devient instantanément une icône. Tous les fans la portent, surtout les B-boys, ces danseurs de rue qui transforment chaque trottoir en scène.
À New York, les survêtements Adidas envahissent les quartiers. Porter les trois bandes, c’est affirmer son appartenance à un mouvement, une culture, un art de vivre. Adidas, ce n’est plus une simple marque de sport : c’est le reflet du hip-hop, de la rue, et de la danse. Alors oui, Jordan, c’est pour les basketteurs. Mais Adidas, c’est pour les danseurs 🖤

